Hic lactique dans une voie historique !

Compte rendu en ic
:




Le téléphone sonne, en quête d’absolu, au bout du fil c’est le
kéké névrotique.
Il me parle d’éthique alpinistique.


Pas très ésotérique répondit le Dominique.


Pourquoi ne essayer un truc plus rochérotic …


C’est donc dans la voie du toit aux deux sœurs (TD) que nous
décidâmes donc d’aller échanger des propos de hautes teneurs philosophiques.


Le lieu est propice, une face de 350 m de haut avec une longueur
en artificiel avec progression sur étriers. Un passage assez esthétique.


Avec un minimum de technique, ce n’est pas (trop) physique.


Le paysage est magnifique, en vallée on voit des champs de
mais transgénique.


Notre progression est si fluide, qu’un pilote de planeur nous
trouve photogénique.


Plus que deux longueurs à dérouler, et l’ami Séb tout en
souplesse arrive au relais sans un hic.


Et là, grosse panique.


Les petits bras du Dominique,
se retrouvent plein d’acide lactique !


Mes doigts se tétanisent et me piquent.


Je deviens légèrement hystérique, j’ai l’air d’un manchot
frénétique.


Ce putain d’acide lactique me fait dire quelques douces élucubrations
cabalistiques.


Maitrisant (parfaitement) sa technique alpinistique et empreint
d’une sérénité biblique.


Le grand et vénérable SébC, me tractât grâce à un mouflage
magnifique.


Légèreté, souplesse, caresse des prises, j’avais l’impression
d’être devenu Patriiiiiiick…………….


Ne rêvons pas, le grand blond m’aurait trouvé pathétique !


Fin des rimes en ic.




Au retour chez moi, nous refîmes le monde, une fois de plus,
autour d’un un pigeon rôti aux pêches et à la tapenade pour conclure cette
journée.


Petit conseil, la veille d’une sortie n’oubliez pas le plat
de pâtes, ne coupez pas de haie à la cisaille, et ne vous laissez pas aller
dans une douce torpeur bidochonesque !!


Domi qui aime pas l’acide lactique

Magnifique toutes ces rimes. Il y a dans ton écriture un je ne sais quoi que je qualifirais volontiers de Rimbaldien.

T'es un poète Mido, on est tout de suite tranporté par ta prose flamboyante.

Bilan des courses de cette journée de samedi.

Mouflage d'un jambon de Bayonne dans l'avant dernière longueur de la voie. celui-ci a tenue pendant toute l'opération des propos particulièrement orduriers que la bienséance m'interdit de retranscrire ici pour ne pas heurter la sensibilité de notre lectorat bien aimé.

La perte de mon coinceur favori dans la dernière longueur de la voie par un Domi exsangue et aux abois. La scène ayant été filmée par mes soins, cette dernière sera projettée au local lors de notre prochain "after" courant septembre.

Plus sérieusement, cette voie ne fait partie des plus belles du secteur, loin de là, même si la longueur du toit est trés esthétique. La première partie du toit jusqu'à l'angle se fait très bien en libre ensuite c'est de l'artif bien gazeux sur spits dorés.

Pour se faire pardonner, notre bon Mido m'a préparé le soir même un repas de prince avec au menu: Pigeon des balcons d'Echirolles au pêches et au vin rouge cuisiné au four.
A noté que ce plat s'est très bien marié avec les fumées méphitiques dégagées par un incendie tout proche.

En résumé, une bien bonne journée de grimpe mais pas que.

Sébastien.C