[ Dry tooling ] A vulgar display of power - Dry à l'usine

Et une de plus à l'usine avec ce jour l'intrépide Jean philippe et son nouveau cri de guerre " L'homme lutte " et Jim le premier Lyonnais Cafgoïste a se lancer à corps perdu dans la bataille du dry.

Une bonne session de grimpe néandertalienne avec une nouvelle voie réalisée en trash climbing ( Pas de nom, pas de cotation mais ça doit bien tourner dans le D8 ? ) à l'extérieur de la grotte.

Dommage que le dry ne motive pas plus de monde pour l'instant au club

Cela viendra because DRY TOOLING RULES ( surtout les jours de pluie.....!!!!! )

Quelques photos dans la galerie.

Sébastien.C

Face aux conditions météorologiques non clémentes, nous avons du renoncer à notre sortie alpinisme, et nous rabattre sur notre activité favorite des mauvais jours, une activité subversive s'il en est, j'ai nommé le dry-tooling.

Ashutosh ayant préféré resté dans son lit, c'est à trois que nous partons à l'assaut des parois de la grotte : Sébastien C, Jim, lyonnais de son état, et récemment inscrit au CAFGO, ainsi que moi-même, plein d'entrain n'ayant pas pratiqué le dry depuis quelques mois.

Nous sommes clairs avec nous-même dès le départ : nous laissons tout éthique et tout ésthetisme au parking. Aujourd'hui, nous sortons les voies, chacun dans son niveau, mais nous mettrons toute notre hargne, toute notre énergie, et tout notre sens de la triche pour aller jusqu'en haut.

C'est en voyant Jim grimper que je ressens la plénitude de cette activité : la lutte de l'homme contre lui-même. Le dry-tooler lutte pour l'absurde ascension. Alors que tous ses muscles frémissent, crient à l'effort, et veulent en découdre avec le rocher, il renoue avec l'homme de Néanderthal qui sommeille en lui. C'est alors que me vient à l'esprit ma nouvelle devise : « l'Homme lutte ». L'esprit de lutte est en nous, forgé par ces milliers d'années de combat pour la survie. Si la société nous permet de vivre dans un relatif confort sans trop de problèmes, le sens de l'effort reste ancré dans notre mode de fonctionnement. Quoi de plus absurde que d'escalader du caillou, piolets en mains et crampons aux pieds ? Et pourtant nous sommes capables d'y mettre toute notre énergie, toute notre hargne, et d'essayer jusqu'à ne plus être capable de tenir les piolets… On peut aussi noter que pour ma part, les mouvements les plus durs sont reconnaissables au cri que je pousse pendant l'effort, mais surtout au cri bestial de satisfaction lorsque le mouvement est réussi (il y a une belle démonstration dans la galerie, merci Sébastien ).

Au-delà de cet apologie du sens de l'effort très présent, le dry-tooling fournit aussi à celui suffisamment ouvert d'esprit pour le pratiquer de très bonnes sensations sur le rocher. L'utilisation de crampons mono-pointes permet de bonnes sensations sur de toutes petites prises, et on sent vraiment lorsqu'on charge les pieds au maximum. La totalité des voies étant déversantes, travailler la technique et le placement du corps est essentiel pour pouvoir arriver en haut.

Et puis lorsque l'énergie ne suffit plus, il faut rivaliser d'ingéniosité pour utiliser au mieux le matériel dans ce que Sébastien appelle très justement le « trash climbing ». Tout est bon tant que ça permet de gagner de précieux centimètres vers le haut :p

Nous avons eu une belle démonstration du sens de l'engagement de Sébastien qui s'est lancé dans une voie difficile et a tenté des mouvements pas faciles : clippage de dégaine en no-foot, yaniro, et les fameuses inversées qui lui ont valu quelques chutes en tête sur des points à la tenue douteuse.

Il est à regretter toutefois le manque d'attraits des cafistes pour cette activité qui présente bon nombre des aspects de « l'esprit montagnard » : sens de l'effort, sensations sur le rocher, technique et placement du corps, engagement…

Désolée Jean-Phi, mais pour moi l' 'esprit montagnard', c'est d'abors être au grand air, en pleine nature... Après une bonne grasse mat. j'ai passé 4 heures à randonner au-dessus de Vaulnaveys, pas une goutte de pluie, vues superbes et adorables petits hameaux perdus dans la forêt, merci à Christophe Leuridan pour nous avoir fait découvrir ce petit coin paisible en bordure de Belledonne.
A chacuns ses plaisirs, il en faut pour tous les goûts!!! Sans regret d'avoir passé sur l'option 'Usine' aujourd'hui...

Pas déçu par cette journée de découverte c'est sûr je reviendrais avec plaisir à l'usine.
En attendant, dès la semaine prochaine je vais aller trainer du coté du murmur lyonnais pour lutter mieux la prochaine fois !

A bientôt.
Jim.