Brêche de Roche Fendue, versant Est

Aperçu météo du jour : beau et chaud
Mes compagnons du jour : Loic et François
Nous choississons donc un départ matinal et un versant Est en espérant que tout ce qui doit tomber sera tomber avec la chaleur de la veille. Nous partons donc du Rivier tout content de voir une quantité de neige respectable au parking. L'absence de regel dans la forêt ne nous inquiète pas trop mais cela confirme la douceur ambiante. La montée par le sentier se déroule pépèrement jusqu'au débouché dans les alpages.
Là, nous sommes accueillis par un petit vent frais qui n'incite pas à la flanerie. Nous poursuivons donc notre montée sans oublier de pester contre les gros pieds qui ont massacré la trace. Il faut dire qu'avec le regel, c'est un vrai bonheur !
Nous avons aussi le regret de constater une croute de regel. C'est que du bon ! Nous poursuivons notre montée dans une belle trace très agréable après que les gros pieds aient mis le clignotant à gauche !
Mais où est passé la poudre ? OUIN ! ! On nous a volé notre poudre !
Mais que fait le gouvernement ? Il doit être en train de s'occuper du pouvoir d'achat des français ! Il pourrait penser au bein-être des skieurs de randos isérois qui se sont fait voler leur belle poudreuse !

M'enfin, nous poursuivons notre montée en constatant qu'il y a de tout : croûte, neige dure, glacée, un chouille de profonde. La dernière pente sous la brêche est dure et glacée. Nous avons décidé de descendre vers le col de la Mine de Fer pour remonter au col de la Pierre. Malheureusement, naifs que nous sommes, nous engageons la descente sur une croûte verglacée. Que du bonheur ! Nous stoppons le massacre et nous repeautons pour remonter à la brêche. Loïc tentera vainement de nous convaincre de monter casse-crouter à la pointe centrale sud. De retour à la brêche, nous dépeautons avec l'immense joie de faire une descente dans une poudreuse de rêve !
Faut juste skier sous la croute en sous-marin ! Y'en qu'on essayé, si si , Bon d'accord, z'ont pas mis toute leur bonne volonté mais ils ont essayé.

Nous parlons du pays au casse-croute gracieusement porter par Loïc en attendant que le soleil veuille bien réchauffer la croute. La descente fut un jeu de cache-cache avec la croute. Nous chassons la moindre pente gorgée de soleil. Au final, la neige n'est quand même pas si mauvaise même si elle est physique à skier (bien alourdie par le soleil). Quelques coupes de skieurs ont provoqué de petites coulées de surface peu importantes.

La début de la descente de la forêt n'est pas aussi pire qu'on aurait pu l'imaginer. C'est juste la piste de boarder-cross du coin ! Puis nous quittons le sentier pour travailler notre style arboricole. Nous rejoignons la voiture heureux d'en avoir fini avec la croute !

La morale du jour : douceur d'été à Grenoble, neige croutée au Rivier !