Dernière mn !!! Vendredi 21 février 20h au local : projection de la traversée Phu/Lo Mantang
Mer 19 Fév - 0:53 par Sylvia
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formation alpinisme du 11 04 09
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formation alpinisme du 11 04 09
Nous sommes 7 dont 2 encadrants pour aller voir si les conditions sont bonnes dans la goulotte du chien (couloir de casse rousse) à chamrousse. le BRA annonce des conditions délicates dans les faces nord. Le groupe ayant préparé la sortie, nous conservons cet objectif malgré le temps couvert et la température estivale. Nous verrons sur place si la goulotte est praticable.
Depuis le recoin, la montée au bas du couloir de casse rousse est rapidement effectuée, grace à une neige bien tassée par les passages. Le regel est correct. Je découvre avec plaisir que la goulotte, orientée ouest, a déjà été parcourue par des coulées, ce qui va nous permettre de grogresser plus facilement.
Les cordées sont prètes sans perte de temps, la neige porte à condition de ne pas s'écarter des coulées. La pente se redresse rapidement à 45°, les cordées progressent facilement en encordement court. Au premier tiers de la goulotte un passage étroit avec un ressaut en glace ralentit la progression des 3 cordées. Le deuxième tiers est toujours aussi raide mais la neige porte toujours correctement. La sortie orientée NO avec une pente moins raide et une neige moins transformée demande plus d'efforts au groupe.
Arrivés au sommet, personne ne le dit mais on ressent tous une certaine insatisfaction, comment c'est déjà fini, c'était trop facile. La matinée étant à peine commencée, et le couloir restant à l'ombre encore longtemps, je propose de descendre par le couloir en tirant des longueurs, chaque cordée posant ses relais et ses points de protection.
Nous repartons immédiatement dans la pente. Le rocher est très compact et les fissures sont souvent bouchées, ce qui oblige à ne pas rater les endroits propices à la pose des pitons ou des coinceurs sinon il reste les ancres à neige et les sapins. Le premier descend assuré du haut avec un demi cabestan alors que le second descend avec un assurage dynamique à la taille. Il y a quelques cafouillages, certains sans conséquences d'autres franchement dangeureux.
remarque 1 : la chute du second ne pourra pas être enrayée de façon dynamique avec un demi cabestan. Il y aura donc un choc sur le relais. Si celui ci est capable de l'encaisser (pitons, coinceurs) alors pas de problèmes, à part le fait de secouer son second. Si le relais n'est pas béton (exemple : corps mort) il faut un arrêt dynamique pour contrôler la force exercée.
remarque 2 : l'assurage dynamique à la taille comme tout assurage demande de surveiller attentivement son second et le mou de la corde. Ce n'est pas parce qu'on tourne le dos à la pente qu'on assure son second en saisissant le premier bout de corde qui passe à portée de main et en tirant dessus à intervalles réguliers. On n'est pas au cinéma. La corde doit reposer sur la neige pour ne pas déséquilibrer son second, il faut aussi le minimum de mou pour réduire la longueur de la glissade.
remarque 3 : la pose de points le long de la longueur, réduit fortement la longueur de la glissade, ces points sont indispensables s'il y a des obstacles dans la pente.
La pose de relais et de points oblige les cordées à aller en bordure du couloir là où la neige est moins bonne et la pente plus raide, absorbés par la recherche des fissures et des bécquets, ils l'oublient rapidement. Certains profitent de l'assurage pour tester la désescalade sur pellicule de glace. Les trois cordées négocient le passage étroit sans faire de noeuds avec les cordes. Dans le bas de la goulotte la neige commence à transformer, les cordées ont été assez rapides pour finir dans les temps.
11h 30 une belle pente n'attend que nous pour quelques exercices d'arrêts dynamiques avant le déjeuner.
Au final le groupe a plus apprécié la descente que la montée de cette goulotte AD. Les pentes à 45, 50° sont maintenant bien maitrisées.
Depuis le recoin, la montée au bas du couloir de casse rousse est rapidement effectuée, grace à une neige bien tassée par les passages. Le regel est correct. Je découvre avec plaisir que la goulotte, orientée ouest, a déjà été parcourue par des coulées, ce qui va nous permettre de grogresser plus facilement.
Les cordées sont prètes sans perte de temps, la neige porte à condition de ne pas s'écarter des coulées. La pente se redresse rapidement à 45°, les cordées progressent facilement en encordement court. Au premier tiers de la goulotte un passage étroit avec un ressaut en glace ralentit la progression des 3 cordées. Le deuxième tiers est toujours aussi raide mais la neige porte toujours correctement. La sortie orientée NO avec une pente moins raide et une neige moins transformée demande plus d'efforts au groupe.
Arrivés au sommet, personne ne le dit mais on ressent tous une certaine insatisfaction, comment c'est déjà fini, c'était trop facile. La matinée étant à peine commencée, et le couloir restant à l'ombre encore longtemps, je propose de descendre par le couloir en tirant des longueurs, chaque cordée posant ses relais et ses points de protection.
Nous repartons immédiatement dans la pente. Le rocher est très compact et les fissures sont souvent bouchées, ce qui oblige à ne pas rater les endroits propices à la pose des pitons ou des coinceurs sinon il reste les ancres à neige et les sapins. Le premier descend assuré du haut avec un demi cabestan alors que le second descend avec un assurage dynamique à la taille. Il y a quelques cafouillages, certains sans conséquences d'autres franchement dangeureux.
remarque 1 : la chute du second ne pourra pas être enrayée de façon dynamique avec un demi cabestan. Il y aura donc un choc sur le relais. Si celui ci est capable de l'encaisser (pitons, coinceurs) alors pas de problèmes, à part le fait de secouer son second. Si le relais n'est pas béton (exemple : corps mort) il faut un arrêt dynamique pour contrôler la force exercée.
remarque 2 : l'assurage dynamique à la taille comme tout assurage demande de surveiller attentivement son second et le mou de la corde. Ce n'est pas parce qu'on tourne le dos à la pente qu'on assure son second en saisissant le premier bout de corde qui passe à portée de main et en tirant dessus à intervalles réguliers. On n'est pas au cinéma. La corde doit reposer sur la neige pour ne pas déséquilibrer son second, il faut aussi le minimum de mou pour réduire la longueur de la glissade.
remarque 3 : la pose de points le long de la longueur, réduit fortement la longueur de la glissade, ces points sont indispensables s'il y a des obstacles dans la pente.
La pose de relais et de points oblige les cordées à aller en bordure du couloir là où la neige est moins bonne et la pente plus raide, absorbés par la recherche des fissures et des bécquets, ils l'oublient rapidement. Certains profitent de l'assurage pour tester la désescalade sur pellicule de glace. Les trois cordées négocient le passage étroit sans faire de noeuds avec les cordes. Dans le bas de la goulotte la neige commence à transformer, les cordées ont été assez rapides pour finir dans les temps.
11h 30 une belle pente n'attend que nous pour quelques exercices d'arrêts dynamiques avant le déjeuner.
Au final le groupe a plus apprécié la descente que la montée de cette goulotte AD. Les pentes à 45, 50° sont maintenant bien maitrisées.
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Date d'inscription : 12/12/2007
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