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formation alpinisme du 17/10/2009
4 participants
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formation alpinisme du 17/10/2009
les 6 du groupe perfectionnement ayant préféré poussez pas derrière à la dent de crolles
nous sommes 12 à retourner à l'alpe d'huez pour une petite séance de rocher
-6°C au petit matin, les bordures des lacs commencent à geler . Passé le premier lac, nous trouvons des dalles inclinées qui semblent tout à fait adaptées à nos objectifs. Les 5 cordées s'équipent chacune armée d'un marteau et de pitons car le rocher compact, poli par les glaciers, n'offre que quelques rares fissures très fines inutilisables pour les coinceurs. Et bientôt l'alpe retenti du bruit sourd des marteaux qui se déchainent. Les premiers essais sont assez laborieux, le temps d'apprendre à reconnaitre la fissure qui offre quelques possibilités parmi toutes celles où rien ne peut s'insinuer. Pendant que le premier passe son temps à tester toutes les touffes d'herbes, le second se les gèle avec stoïcisme, mais ce n'est pas une raison pour ne pas assurer correctement son premier.
La dalle est franchie en deux longueurs afin que chacun puisse poser des pitons, faire un relais et assurer un second puis un premier. Le premier passage permet d'équiper les voies. Un second passage permet de refaire les mêmes exercices mais en corsant par l'utilisation du point situé au dessus du relais comme point de renvoi.
remarque : le point de renvoi est un élément indispensable du relais dès qu'il y a un risque de chute du premier au dessus du relais. Une chute en facteur 2 sur le relais n'est pas un incident c'est un accident qui se termine au mieux à l'hopital
remarque : le point de renvoi doit être l'élément le plus solide du relais car il doit encaisser la chute possible en facteur 1 du premier alors que le relais proprement dit doit seulement supporter le poids des membres de la cordée
remarque : toujours essayer d'avoir un ou deux coups d'avance, au relais quand on installe l'assurage du second il faut déjà savoir de quel coté celui-ci va repartir pour éviter de faire des noeuds et de la gymnastique au relais. C'est beaucoup de temps perdu même si ça réchauffe un peu.
Le deuxième passage est mis à profit pour déséquiper la voie, heureusement la dalle est coupée de vires ce qui évite d'aller rechercher tout en bas les pitons sauteurs. Avec le soleil le moral remonte et les cordées n'hésitent pas ensuite à s'attaquer à des passages plus raides mais protégeables.
Le casse croute dans un creux ensoleillé à l'abri du vent offre à tous un moment de détente avant de retourner aux ateliers de relais.
On commence par une démonstration pour rappeler ce qui a été vu le matin ensuite chaque cordée passe aux travaux pratiques
1 - installation d'un relais directionnel sur deux points sans point de renvoi (fin de voie, passage facile)
2 - assurage du second sur ce relais avec un autobloquant (mains libres en cas de chute du second permettant d'organiser l'aide au second)
3 - installation d'un relais directionnel avec point de renvoi
4 - assurage du second sur ce relais avec un autobloquant (à utiliser lorsque c'est toujours le même qui grimpe en tête) le premier dont la corde passe par le point de renvoi est donc prêt à repartir immédiatement
5 - assurage du second au baudrier à travers le point de renvoi (autobloquant : plaquette ou non bloquant : puits) le second arrivant au relais est déjà prêt à repartir sans manipulation au relais (en cas de chute du second il faut connaitre la clé de mule pour se libérer les mains et pouvoir organiser l'aide au second)
6 - assurage du second à travers le point de renvoi avec un autobloquant au relais (mains libres en cas de chute du second) lorsque le second arrive au relais il faut installer l'assurage au baudrier avant de défaire l'autobloquant pour qu'il puisse repartir
remarque : il n'y pas de techniques parfaites, chacune a des avantages et des inconvénients qu'il faut connaitre pour pouvoir utiliser celle qui s'adapte le mieux aux conditions où vous vous trouvez
Cela fait beaucoup de choses pour cette journée même si c'est la troisième sortie que nous consacrons aux relais. La révision des principes de base étant maintenant terminée nous allons pouvoir passer à la mise en application lors des prochaines sorties
nous sommes 12 à retourner à l'alpe d'huez pour une petite séance de rocher
-6°C au petit matin, les bordures des lacs commencent à geler . Passé le premier lac, nous trouvons des dalles inclinées qui semblent tout à fait adaptées à nos objectifs. Les 5 cordées s'équipent chacune armée d'un marteau et de pitons car le rocher compact, poli par les glaciers, n'offre que quelques rares fissures très fines inutilisables pour les coinceurs. Et bientôt l'alpe retenti du bruit sourd des marteaux qui se déchainent. Les premiers essais sont assez laborieux, le temps d'apprendre à reconnaitre la fissure qui offre quelques possibilités parmi toutes celles où rien ne peut s'insinuer. Pendant que le premier passe son temps à tester toutes les touffes d'herbes, le second se les gèle avec stoïcisme, mais ce n'est pas une raison pour ne pas assurer correctement son premier.
La dalle est franchie en deux longueurs afin que chacun puisse poser des pitons, faire un relais et assurer un second puis un premier. Le premier passage permet d'équiper les voies. Un second passage permet de refaire les mêmes exercices mais en corsant par l'utilisation du point situé au dessus du relais comme point de renvoi.
remarque : le point de renvoi est un élément indispensable du relais dès qu'il y a un risque de chute du premier au dessus du relais. Une chute en facteur 2 sur le relais n'est pas un incident c'est un accident qui se termine au mieux à l'hopital
remarque : le point de renvoi doit être l'élément le plus solide du relais car il doit encaisser la chute possible en facteur 1 du premier alors que le relais proprement dit doit seulement supporter le poids des membres de la cordée
remarque : toujours essayer d'avoir un ou deux coups d'avance, au relais quand on installe l'assurage du second il faut déjà savoir de quel coté celui-ci va repartir pour éviter de faire des noeuds et de la gymnastique au relais. C'est beaucoup de temps perdu même si ça réchauffe un peu.
Le deuxième passage est mis à profit pour déséquiper la voie, heureusement la dalle est coupée de vires ce qui évite d'aller rechercher tout en bas les pitons sauteurs. Avec le soleil le moral remonte et les cordées n'hésitent pas ensuite à s'attaquer à des passages plus raides mais protégeables.
Le casse croute dans un creux ensoleillé à l'abri du vent offre à tous un moment de détente avant de retourner aux ateliers de relais.
On commence par une démonstration pour rappeler ce qui a été vu le matin ensuite chaque cordée passe aux travaux pratiques
1 - installation d'un relais directionnel sur deux points sans point de renvoi (fin de voie, passage facile)
2 - assurage du second sur ce relais avec un autobloquant (mains libres en cas de chute du second permettant d'organiser l'aide au second)
3 - installation d'un relais directionnel avec point de renvoi
4 - assurage du second sur ce relais avec un autobloquant (à utiliser lorsque c'est toujours le même qui grimpe en tête) le premier dont la corde passe par le point de renvoi est donc prêt à repartir immédiatement
5 - assurage du second au baudrier à travers le point de renvoi (autobloquant : plaquette ou non bloquant : puits) le second arrivant au relais est déjà prêt à repartir sans manipulation au relais (en cas de chute du second il faut connaitre la clé de mule pour se libérer les mains et pouvoir organiser l'aide au second)
6 - assurage du second à travers le point de renvoi avec un autobloquant au relais (mains libres en cas de chute du second) lorsque le second arrive au relais il faut installer l'assurage au baudrier avant de défaire l'autobloquant pour qu'il puisse repartir
remarque : il n'y pas de techniques parfaites, chacune a des avantages et des inconvénients qu'il faut connaitre pour pouvoir utiliser celle qui s'adapte le mieux aux conditions où vous vous trouvez
Cela fait beaucoup de choses pour cette journée même si c'est la troisième sortie que nous consacrons aux relais. La révision des principes de base étant maintenant terminée nous allons pouvoir passer à la mise en application lors des prochaines sorties
VIDEAU- Nombre de messages : 169
Age : 71
Localisation : St ISMIER
Date d'inscription : 12/12/2007
Re: formation alpinisme du 17/10/2009
VIDEAU a écrit:
Cela fait beaucoup de choses pour cette journée
Peut-être pas assez pour certains qui ont voulu faire un rappel. Mais au fait comment fait-on un rappel? Quelques rappels de sécurité de base et ils s'élancent dans les 5m vertigineux du dit rappel.
Isa- Nombre de messages : 208
Age : 59
Localisation : Saint Egrève
Date d'inscription : 19/06/2008
Re: formation alpinisme du 17/10/2009
Isa a écrit:VIDEAU a écrit:
Cela fait beaucoup de choses pour cette journée
Peut-être pas assez pour certains qui ont voulu faire un rappel. Mais au fait comment fait-on un rappel? Quelques rappels de sécurité de base et ils s'élancent dans les 5m vertigineux du dit rappel.
Elloi et moi ne pouvions faire autrement qu'avec un petit rappel... Merci encore pour ces conseils d'ailleurs
A bientot;
Max
maxharter- Nombre de messages : 14
Age : 37
Localisation : Grenoble
Date d'inscription : 05/10/2009
Re: formation alpinisme du 17/10/2009
On a tous débuté un jour et il reste encore beaucoup à apprendre et à pratiquer. Moi cela m'a permis de revoir le rappel avec le 8. Je ne fais que transmettre, dans mes domaines de compétence, ce qu'on m'a transmis un jour : c'est cela aussi la vie d'un club.
Isa- Nombre de messages : 208
Age : 59
Localisation : Saint Egrève
Date d'inscription : 19/06/2008
Re: formation alpinisme du 17/10/2009
C' est ce qu' on peut appeler une courroie de transmission.....ou un engrenage....
Quand le goutou est cru....l 'adepte est cuit
devine qui c' est???
Quand le goutou est cru....l 'adepte est cuit
devine qui c' est???
rominet- Nombre de messages : 782
Localisation : b
Date d'inscription : 14/11/2007
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